Le roman de Zoulou Bachulu Midi, Le Voyage de l’Homme (Éditions Le Lys Bleu, 2025), retrace le chemin lumineux et tragique de Z, jeune idéaliste né dans un village oublié du monde, mais non de l’Histoire. Nourri dès l’enfance par la sagesse visionnaire de son père, il grandit avec une certitude gravée dans l’âme : la dignité d’un peuple ne se mendie pas ailleurs, elle se construit là où l’on est né.
Par la Rédaction *
Parti pour Azdra, la capitale, afin d’y étudier les sciences politiques, Z découvre les rouages froids d’un système rongé par la corruption, les inégalités et le désespoir. Mais au lieu de céder au cynisme ambiant, il s’arme d’une pensée radicale et humaniste, convaincu que le véritable changement ne vient ni des armes ni des étrangers, mais d’une métamorphose intérieure des consciences.
Profondément persuadé que fuir vers un hypothétique Eldorado n’est qu’un mirage destructeur, il retourne dans son village, porté par un rêve : faire de cette terre délaissée un lieu de lumière, digne de ses idéaux. Soutenu par l’amour profond de Juliet, sa mère – un amour qui n’est pas un refuge mais une force -, Z engage une lutte pacifique pour éveiller la jeunesse et semer les graines d’un avenir nouveau.
Mais toute lumière trop vive dérange les ténèbres. Traqué, réduit au silence par ceux que son courage menace, Z est condamné à mort. Il meurt debout, un sourire aux lèvres, sûr que son sang irrigue déjà le terre d’une révolte à venir. Ainsi naît une légende : celle d’un homme dont la mort est devenue semence de révolution.
L’auteur
Le jeune écrivain, Zoulou Bachulu Midi, originaire de la République Démocratique du Congo, est étudiant en deuxième année de théologie au Séminaire International des Missionnaires de la Consolata, à Bravetta, à Rome.
« Le Voyage de l’Homme est mon premier roman, fruit d’une vocation profonde : faire de la littérature un espace de lucidité, de résistance et de mémoire », explique l’auteur.
« Depuis l’enfance, écrire est pour moi à la fois un refuge et un outil pour questionner l’ordre du monde, sonder l’âme humaine et porter la voix de ceux que le monde oublie. Ce récit est plus qu’une fiction : c’est une quête. Une quête de sens, de justice et de vérité.
Je suis intimement convaincu que les révolutions les plus profondes naissent dans le silence des cœurs éveillés. Et qu’une jeunesse lucide ne se pend pas : elle s’élève. Car le vrai changement ne s’importe pas – il se sème dans l’âme des hommes, là où germent des idées que même la mort ne peut éteindre. »
* Bureau général de la communication
